Le gouvernement britannique a donné aujourd'hui une réponse positive à une évaluation de la viabilité du développement d'une infrastructure de partage des données (DSI) pour les systèmes énergétiques, en prenant des engagements clairs pour son développement et en confirmant sa contribution potentielle au secteur de l'énergie.
Commandée par le ministère de l'énergie, de la sécurité et du net zéro (DESNZ), l'étude de faisabilité de six mois sur la colonne vertébrale numérique a été réalisée par le cabinet international d'ingénierie et de développement durable Arup, en partenariat avec Energy Systems Catapult et l'université de Bath. Elle décrit les besoins et le potentiel du partage des données et de l'infrastructure numérique pour faciliter la transition du Royaume-Uni vers un système énergétique abordable, résilient et net zéro, et débloquer en fin de compte un écosystème énergétique plus efficace et décentralisé au profit des clients finaux.
Les résultats de l'étude, qui ont été publiés aujourd'hui en même temps que la réponse, présentent la pensée cumulative du consortium, ainsi que la centaine de personnes et d'organisations intersectorielles qui ont été consultées dans le cadre de la cocréation de ce qui est devenu le concept d'une DSI.
Arup, la Catapult et l'université de Bath ont formulé trois recommandations pour faire avancer les travaux sur une infrastructure de partage des données, notamment le développement d'un produit minimum viable (MVP), la mise en place d'une gouvernance pour une livraison réussie et la publication par le gouvernement de sa décision. Dans sa réponse, le gouvernement britannique s'engage à s'appuyer sur ces recommandations, à soutenir le projet pilote initial et le MVP et à contribuer à accélérer la numérisation du secteur.
Explorée sous l'angle des cas d'utilisation prioritaires et stratégiques du secteur de l'énergie, l'étude a défini les parcours des utilisateurs, l'architecture technique, les considérations de sécurité, et a évalué les modèles de gouvernance et les voies de livraison nécessaires à la mise en œuvre d'une infrastructure de partage des données dans le secteur de l'énergie.
L'étude suit les recommandations formulées par la task-force sur la numérisation de l'énergie en 2022 concernant la nécessité d'une fine couche de processus techniques et de gouvernance pour permettre le partage sécurisé des données énergétiques. En plus de permettre l'intégration du marché, le développement d'une DSI contribuera à mieux mobiliser l'innovation dans le cadre de l'agenda plus large sur le climat et le net zéro.